Revue de presse
LOGEMENT
Le monde traverse une pénurie de logements. Depuis la crise financière de 2007-2009, la construction de logements a considérablement diminué. La pandémie puis l’inflation et la hausse des taux d’intérêts ont considérablement aggravé le phénomène. La pénurie a des répercussions économiques (les jeunes renoncent de plus en plus à leurs études et restent chez leurs parents, les travailleurs ne peuvent accepter les emplois ou parcourent des distances de plus en plus longues), sociales (le mal-logement, la gentrification et le sans-abrisme se développent, impactant la santé, l’éducation et la cohésion sociale) et politiques (les tensions intergénérationnelles et nationalistes profitent aux partis d’extrême droite). La réglementation, notamment le zonage ou la protection environnementale, une réduction de la taille des ménages et l’essor des résidences secondaires et des meublés touristiques sont pointés du doigt. Athènes, Budapest, Barcelone, Florence, le Pays Basque, Amsterdam, Lisbonne, ou encore Berlin ont ainsi mis en place des restrictions aux locations touristiques. Le Québec a imposé un moratoire de 3 ans sur les évictions de locataires afin de stopper la spéculation. La France planche sur de maigres incitations fiscales pour réduire les résidences secondaires, tandis que Joe Biden a annoncé supprimer les exonérations fiscales des propriétaires de plus de 50 logements, si ces derniers décident d’augmenter les loyers de plus de 5 %…
D’autres accusent l’essor de l’immigration et restreignent leurs politiques migratoires. Le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande, l’Italie, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont ainsi réduit leurs quotas d’immigration ou l’accueil des étudiants étrangers, leur préférant des travailleurs qualifiés. Les partis traditionnels commencent à prendre conscience de la menace à mesure que la crise s’étend aux classes moyennes et aux villes rurales. Le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis ont ainsi annoncé la construction de plusieurs millions de logements, sans savoir s’ils disposeront d’assez de bras pour les construire. Les députés européens et les ministres de l’Union ont demandé que le logement – qui ne relève pas de la compétence de l’UE – devienne une priorité absolue. Ursula von der Leyen a promis de nommer le premier commissaire européen au logement et envisage une révision des règlements afin de subventionner plus largement la construction. (Aftonbladet, Helsingin Sanomat, AFP, Guardian, Die Zeit, Reuters, New York Times, Le Monde, 20 minutes, Le Devoir, South China Morning Post, Le Figaro, L’Express, La Presse Canadienne, Globe & Mail, Sydney Morning Herald, AP News, Politico, BBC, Le Temps)
MÉDICAMENTS
La financiarisation des groupes pharmaceutiques qui a donné lieu à une course internationale à la rentabilité et la délocalisation de la production de près de 80 % des principes actifs des médicaments en Chine et en Inde crée une pénurie mondiale de médicaments. De nombreuses entreprises pharmaceutiques ont abandonné les médicaments dits “matures” pour se concentrer sur l’innovation, donnant lieu à une concentration extrême de la production, dès lors particulièrement sensible aux perturbations et renchérissant considérablement les médicaments dits “de niches “. Le président de l’Union française des syndicats de pharmaciens pointe également l’augmentation des pratiques spéculatives. À l’heure où les pénuries mettent désormais des vies en danger, certains - tel le gouvernement français - plaident pour une hausse des prix visant à rendre leur marché plus attractif et pour des subventions à la relocalisation. D’autres, telle la Commission d’enquête du Sénat français, soutiennent la création d’un pôle public du médicament à l’échelle européenne ou nationale. (Radio France, Le Point, La Dépêche)
MAIN-D’ŒUVRE
La pénurie de main-d’œuvre est devenue un problème urgent alors que les économies se remettent de la pandémie. Un tiers des employeurs européens signalent que les pénuries de main-d’œuvre limitent leur capacité à produire et à fournir des services. La pandémie a exacerbé le manque de main-d’œuvre dans la santé, l’information et la communication, la construction, l’hôtellerie et la vente, où de nombreux anciens employés ont trouvé des emplois offrant de meilleures conditions de travail, tandis que les transitions verte et numérique créent une pénurie de compétences.
Dans un rapport inédit, l’UNESCO fait état d’une pénurie mondiale de près de 44 millions d’enseignants d’ici 2030. L’Afrique subsaharienne aurait besoin de 15 millions d’enseignants supplémentaires, tandis que les pays riches font face à des défis de rétention, entraînant un exode massif des enseignants de la profession. Dans la santé, l’augmentation de la population, son vieillissement et la multiplication des maladies chroniques surcharge l’offre de médecins, déjà nombreux à partir en retraite, ou dont la profession semble moins attrayante qu’avant.
De la France à la Suède, en passant par la Slovénie, les hôpitaux sont confrontés à des pénuries de personnel, à des salaires trop bas et à des heures supplémentaires de plus en plus nombreuses. La détérioration des conditions de travail pousse à un exode massif des soignants, aggravant d’autant la crise. Plusieurs pays tentent de réformer leur politique de quotas mais le personnel et les infrastructures manquent désormais pour accueillir davantage d’étudiants. En France, des plateformes - évoluant pour l’heure dans un « vide juridique » - se proposent de mettre en relation des aides-soignant.es auto-entrepreneurs avec les structures de soins. Si les travailleurs et travailleuses sont attiré.es par des salaires de 20 à 25 % supérieurs et des conditions de travail plus flexibles, il n’y a ni cotisations chômage, ni cotisations patronales, ni TVA, avec le risque que cette « ubérisation de la santé » n’aggrave encore la crise.
Mais la pénurie de soignants n’est pas spécifique à l’Europe. D’après l’OMS, il manquerait 2,8 millions de médecins dans le monde, les plus graves carences touchant avant tout les pays à revenu faible et intermédiaire. Selon une étude du British Medical Journal, les pays riches comptent 6,5 fois plus de professionnels de santé par habitant que les pays pauvres. Une disparité exacerbée par la fuite des cerveaux vers les pays riches qui rivalisent désormais pour attirer les diplômés étrangers. Au-delà d’un déficit de formation, le manque de main-d’œuvre est particulièrement fréquent dans les secteurs où la qualité des emplois est médiocre et la hausse des salaires est souvent insuffisante pour accroître leur attrait. En outre, les pénuries touchent davantage les secteurs à forte ségrégation entre les sexes, nécessitant une réduction des inégalités et une adaptation des conditions de travail afin de mieux intégrer les femmes au marché de l’emploi. (Euronews, Finland Today, Hespress, Korea Herald, Mediapart, Figaro, Les Échos, Reuters, Japan News, Financial Times, Reuters)
EAU
Cette année, les pluies ont fait défaut dans la majeure partie de l’Afrique australe, où la plupart des cultures dépendent des précipitations plutôt que de l’irrigation. La sécheresse a poussé environ un tiers des pays à déclarer l’état de catastrophe : 68 millions de personnes, soit 17% de la population de la région, ont besoin d’aide alimentaire.
Des émeutes de la soif ont également éclaté en Algérie après plus d’un mois de pénurie dans la ville de Tiaret. Plusieurs mégalopoles ont connu des pénuries d’eau après plusieurs années de sécheresse : Mexico a craint le « jour Zéro », alors que 550 quartiers de la ville subissaient des coupures d’eau. Bogotá, capitale colombienne, a également mis en place un rationnement de l’eau exceptionnel, privant certaines zones d’eau durant 24 heures. À Barcelone, les niveaux d’eau du système d’approvisionnement ont atteint un minimum historique de 15 %, déclenchant des restrictions d’eau d’urgence. Alors que les deux millions d’habitants étaient limités à 200 litres par jour, l’industrie du tourisme n’a pas été soumise aux mêmes restrictions, créant des conflits entre les visiteurs et la population locale. Bangalore - la “Silicone Valley” indienne - a du être ravitaillée par camions-citernes, mettant en lumière la croissance incontrôlée de la ville. Même chose à New Delhi, alors que la capitale enregistrait des températures records. L’Office central des eaux souterraines a annoncé que 99 % des aquifères avaient été épuisés. Des manifestations ont émaillé plusieurs quartiers et exacerbé les tensions politiques sur le partage de l’eau avec l’État voisin d’Haryana. Vingt-quatre heures plus tard, la ville - recevait des précipitations sans précédents, provoquant l’effondrement mortel du toit de l’aéroport et le chaos dans les transports.
Le président équatorien a déclaré que le pays, qui tire une grande partie de son énergie de l’hydroélectricité, traversait une crise énergétique. Trois barrages hydroélectriques ont cessé de fonctionner en raison du faible niveau des eaux et les autorités ont annoncé des coupures d’électricité nationales de 6, puis 12 heures, après deux blackouts nocturnes en juin et en septembre. Les tensions montent au sujet du partage des eaux entre l’Espagne et le Portugal, le Texas et le Mexique et entre les agriculteurs et les producteurs de gaz de schiste canadien.
En parallèle, la dépendance croissante au ravitaillement par camions-citernes donne l’essor à des « mafia de l’eau » dans plusieurs pays. La pénurie d’eau, les catastrophes climatiques et les déplacements de populations croissants entraînent une résurgence du choléra. D’après l’ONU, les pénuries d’eau douce touchent désormais la moitié de la population mondiale au moins une partie de l’année et l’eau est de plus en plus polluée. La santé et les moyens de subsistance de 4,8 milliards de personnes pourraient être menacés d’ici 2030 si la qualité et la surveillance de l’eau ne sont pas assurées.
En dépit d’une crise de l’eau alarmante, plusieurs États souhaitent devenir de nouveaux hubs technologiques et accueillent des centres de données ou des usines de fabrication de semi-conducteurs. L’État mexicain de Querétaro est en train de devenir la « data center valley ». Il offre des incitations aux entreprises et compte déjà 20 centres de données. Au cours des trois dernières années, la Malaisie - qui compte déjà 40 data centers - a obtenu des milliards de dollars d’investissements dans les data centers et les semi-conducteurs. Mais les niveaux des barrages et des rivières de certaines régions sont déjà à un niveau alarmant, obligeant les autorités à imposer un rationnement de l’eau et à lancer des opérations d’ensemencement des nuages pour tenter de reconstituer les réserves. La Sicile, dont le tourisme et l’agriculture risquent un « véritable effondrement », a annoncé l’implantation d’une usine de semi-conducteurs d’ici 2026. Pendant ce temps, les centres de dialyse de l’île ont été contraints d’acheter de l’eau à leurs frais à des prix exorbitants pour ne pas abandonner leurs patients. (National Geographic, Deutsche Welle, The Economic Times, Hindustan Times, The Hindu, Times of India, Público, Reuters, Globe & Mail, South China Morning Post, Figaro, CNN, ANSA, AFP, Hespress, France info, The Conversation, Mediapart, Business Tech, New York Times)
ÉLECTRICITÉ
L’aggravation du dérèglement climatique commence à peser sur les réseaux électriques européens. Cet été, l’Europe a à nouveau été frappée par des vagues de chaleur, accroissant la demande tout en mettant l’approvisionnement à l’épreuve. Malte a connu des coupures de courant pendant des jours dans certaines zones, le réseau de distribution souterrain étant tombé en panne sous l’effet des fortes chaleurs. La Roumanie a connu de fortes fluctuations de la consommation, forçant les autorités à recommander des mesures de sobriété. En juin, une panne régionale a provoqué des coupures d’électricité en Croatie, en Bosnie-Herzégovine, en Albanie et au Monténégro. La panne a été attribuée à un afflux de plus en plus intense de touristes et à l’utilisation croissante de la climatisation. (Daily Finland)
MATIÈRES PREMIÈRES La demande en cuivre, matière première essentielle pour les nouveaux usages électriques et numériques, connaît une forte augmentation. Le cour du cuivre a ainsi atteint un record historique en mai 2024, à 11 000 dollars la tonne. Mais d’après l’IAE, les investissements miniers actuels ne suffiront pas à éviter une pénurie prochaine. A l’horizon 2040, le marché du cuivre devrait être de plus en plus déficitaire. De quoi conforter la stratégie actuelle de rachat des investisseurs et encourager la spéculation.
L’Agence internationale de l’énergie craint également des « tensions » sur l’approvisionnement mondial en minerais et métaux critiques, dont la demande devrait quadrupler d’ici 2040. L’ONU a recensé 110 nouveaux projets miniers dans le monde, mais pour atteindre les objectifs d’électrification, l’industrie pourrait avoir besoin de 80 nouvelles mines de cuivre, 70 nouvelles mines de lithium et de nickel, et 30 nouvelles mines de cobalt.
En pleine pénurie de logements et d’infrastructures, le monde pourrait également manquer de sable. Le programme des Nations Unies pour l’environnement tire la sonnette d’alarme alors que la consommation - pour le béton, le verre, les composants électroniques, les panneaux solaires ou le plastique - a été multipliée par trois en 20 ans. Parmi les principaux consommateurs aujourd’hui : la Chine et l’Afrique. Malgré des réserves en baisse, le sable reste une matière première très peu chère du fait notamment des trafics et du marché noir. D’ici 2060, la consommation pourrait encore croître de 45% avec le développement de l’intelligence artificielle, des téléphones portables et l’augmentation de la population mondiale. (Libération, La Tribune, RTL)
DENRÉES ALIMENTAIRES
En automne 2023, les précipitations extrêmes ont forcé l’arrêt des récoltes de pommes de terre en Europe après seulement trois semaines - 650 000 tonnes n’ont pû être commercialisées. La plantation de la nouvelle récolte pourrait, elle aussi, être retardée en raison du sol gorgé d’eau et de la pluie. Les prix des pommes de terre anglaises ont déjà augmenté de 81 % en un an, un record historique, et la pénurie pourrait se faire sentir toute l’année.
Les cours du cacao et du café ont eux aussi enregistré des records. Si le dérèglement climatique, couplé au vieillissement des arbres, fait craindre des baisses de récoltes chez les principaux producteurs - Côté d’ivoire et Ghana pour le cacao, Vietnam pour le café - c’est une frénésie spéculative qui a fait exploser les cours. Après un record de 11 000 dollars la tonne de cacao en avril, contre 2500 dollars en moyenne ces dix dernières années, les hedge funds ont déserté le marché pour celui du café. Si les cours ont fluctué depuis, cette volatilité devrait, quoi qu’il arrive, entraîner une hausse des prix pour les consommateurs.
Le réchauffement climatique entraîne également une pénurie d’huile d’olive, rebaptisée « or vert ». À la suite de mauvaises récoltes ces deux dernières années, son prix a augmenté de 47 %. Le Conseil oléicole international fait part d’une baisse de la production de 3,42 millions de tonnes en 2021 à 2,57 millions de tonnes en 2022-2023. Une situation qui pourrait devenir structurelle car le bassin méditerranéen, qui concentre 90 % de la production, se réchauffe 20 % plus vite que la moyenne. Les producteurs envisagent désormais de nouvelles variétés ou de déplacer les cultures vers d’autres pays.
L’organisation caritative Christian Aid alerte également sur une pénurie à venir d’avocat. La demande pour ce fruit gourmand en eau explose et les principales régions productrices - Mexique, Burundi, Chili, Pérou - sont frappées par le dérèglement climatique et le manque d’eau, laissant craindre une pénurie d’ici 2050. L’organisation caritative appelle à un soutien financier des communautés qui en dépendent.
La saison du saumon 2024, l’une des plus maigres jamais enregistrées en Norvège, a contraint les autorités a suspendre la pêche dans 33 rivières. Un récent rapport du Conseil scientifique norvégien estime que les fermes salmonicoles et le changement climatique sont les principales menaces qui pèsent sur le saumon atlantique. En Afrique de l’ouest, des dizaines de milliers de pêcheurs artisanaux entreprennent désormais d’immigrer en Europe. Les prises ont chuté de 58 % entre 2012 et 2019, selon un rapport de l’Environmental Justice Foundation. Beaucoup blâment les accords de pêche signés avec l’UE et la Chine qui dilapident les populations de poisson. 78 % des pêcheurs et des transformateurs interrogés ont déclaré qu’il leur était été devenu plus difficile de nourrir leur foyer. (Japan News, Bloomberg, Les Échos, New York Times, Repubblica, Le Soir, Independent, Aftonbladet, Reuters)
TERRES ARABLES
Le directeur du bureau mondial du Programme alimentaire mondial a déclaré que certaines des zones les plus défavorisées du monde avaient désormais atteint un point de basculement car les conditions météorologiques extrêmes rendaient les terres, déjà dégradées, inutilisables. Certaines régions d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique latine dépendent désormais entièrement de l’aide humanitaire. Sans efforts pour inverser la dégradation des terres, les pays riches commenceront également à souffrir de mauvaises récoltes. Le Fonds pour l’environnement mondial estime que 95 % des terres de la planète pourraient être dégradées d’ici 2050. (BBC)
L’IMPACT DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Déjà confronté à une pénurie de semi-conducteurs, le développement de l’IA - souvent présenté comme une solution aux pénuries - se heurte de plus en plus aux limites de place, d’énergie, d’eau et de données disponibles. Elon Musk, Mark Zuckerberg et Sam Altman - PDG d’OpenAI - estiment tous trois que la limite la plus importante au développement de l’IA sera la production d’électricité. D’après Musk, le développement conjoint de l’IA et des véhicules électriques devrait engendrer une pénurie d’électricité mondiale dès 2025. Pour Sam Altman, la massification de l’IA est même inatteignable sans percée technologique majeure, sur la fusion nucléaire notamment.
Mais les rêves d’une énergie abondante grâce à la fusion nucléaire pourraient bien rester lettre morte en raison d’une pénurie annoncée de titrium. À l’état de trace dans le manteau terrestre, le combustible pourrait hypothétiquement être tiré de la réaction nucléaire elle-même, mais il se pourrait que les quantités disponibles ne soient pas suffisantes pour lancer la première génération de réacteurs.
Qu’à cela ne tienne, le gestionnaire de centres de données d’Oracle a d’ores-et-déjà sécurisé les permis de construire de trois mini réacteurs nucléaires afin d’alimenter les serveurs du géant de l’IA Nvidia, tandis que Microsoft, BlackRock et un fonds souverain émirati ont annoncé la création d’un fonds d’investissement de 100 milliards de dollars pour financer la construction de centres de données et d’infrastructures énergétiques. Mais la question de l’approvisionnement électrique alimente également les inquiétudes quant à l’impact environnemental de l’IA, dont la consommation d’eau et de terres explose.
En outre, l’institut de recherche Epoch AI prévient qu’une pénurie de données disponibles pour entraîner les modèles d’IA pourrait avoir lieu dès 2026. Le risque étant que les intelligences artificielles se basent sur des données protégées ou des données elles-mêmes générées par l’IA et donc moins fiables. D’autant que, d’après l’IA Index de Stanford, les systèmes d’évaluation ne peuvent suivre la vitesse de progression des modèles et il n’existe toujours pas de système d’évaluation standardisé à même de garantir leur sécurité et leur fiabilité. (Financial Times, Le Figaro, La Tribune, France Inter, Les numériques, Géo, Reuters)